vendredi 1 juin 2012

J'attends (bis)

La décision de la société numéro 2, j'attends. Qui devait être prise aujourd'hui, dernier carat, et qui sera finalement prise d'ici mercredi prochain, au mieux. J'en ai un peu marre d'attendre, bientôt si ça continue je n'aurai plus d'ongles a ronger, ça va faire désordre. 
L'homme m'a rappelée (le recruteur, hein), pour me dire d'attendre encore un peu et qu'il n'en savait pas plus. Ça me fait de belles gambettes, tiens.
J'ai fait une contre-offre a la société numéro 1 parce que je suis vénale j'ai besoin de gagner un peu de temps. Même si l'offre en question était déjà plutôt chouette. J'ai (un peu) honte, du coup.

Quand a l'autre homme, celui dont je rêve encore la nuit, pas de nouvelles. On s'emaile, on s'appelle, on se fait une bourre bouffe ? Il a du partir a Tombouctou en urgence, et perdre mon numéro de téléphone ET mon email ET mon adresse dans le déménagement, voilaaaa, c'est ça. J'ai beau me dire que je suis au dessus de ça, que j'ai pas besoin de ce souci supplémentaire, de tout ce doute en plus dans ma vie qui part en vrille en ce moment, j'ai mal. J'ai MAL. J’espère encore, quand mon téléphone sonne, voir son nom s'afficher. Je me moque de moi, aussi, pour espérer naïvement que mon prince charmant vienne un jour, façon comédie romantique américaine. Qu'il ait une épiphanie et se dise "mais oui!" en galopant vers moi. Voila voila... Je sais bien que ça n'arrivera pas, qu'il a disparu de la circulation et que le break qu'il a voulu est une forme déguisée de me dire plus ou moins gentiment que c'est fini, lui et moi. Je me love dans l’idée qu'il a eu la décence de me le dire en direct live plutôt qu'en disparaissant de la surface de la terre et me dis du coup que je suis importante, pour lui, sinon il aurait disparu, alors je peux espérer, hein ? Mais de plus en plus, une petite voix au fond de moi me dit que non. Que c'est la fin, qu'il n'a pas eu le courage de me le dire, qu'il s'est cache derrière l’idée de break et de réflexion métaphysique pour faire le ménage dans sa vie. J'ai MAL. 

J'attends, donc. Je me raccroche a l’idée de ce nouveau boulot qui me fera changer d'air, changer de ville, changer de vie, en somme. Mais la aussi, j'attends (encore) qu'un homme me rappelle.

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